Les 13 légendes urbaines qui décridibilsent le travail du sexe

Avant toute chose, savez-vous répondre à cette question : "quel est le plus vieux métier du monde ?” Evidemment, vous connaissez la réponse. Pourtant, ce métier est considéré, à tort, comme un sous-métier, voire même comme quelque chose de dégradant. Laissez-moi vous donner les preuves que ces préjugés sont tous faux, et ne correspondent pas du tout à la réalité.

Le monde évolue, les mentalités restent

On peut se poser la question de : pourquoi pense-t-on ces choses ? Par exemple, qu’être escort est forcément quelque chose de dégradant, et qu’on à pas le choix de le faire ? Personnellement, ça me vient de mes parents, et ça leur vient eux-mêmes de leurs parents, etc… Vous l’aurez compris, c’est le cycle des choses. Bien que personne ne discrimine ça autour de vous, il y a une sorte de tabou, qui peut engendrer beaucoup d’aspects négatifs dans l’industrie du sexe. Tout n’est pas bon, mais tout n’est pas à jeter non plus : comme des milliers d'industries, elle permet à des gens d’assouvir leurs besoins, et à d’autres de vivre correctement. Il n’y à qu’à aller voir les escort Paris pour s’en rendre compte : on est très loin du cliché de femmes victimes de leur sort. Voyons maintenant les 15 ( faux ) mythes à propos des métiers du sexe.

Le travail du sexe est du traffic

Le travail du sexe est du traffic

On pense souvent que le travail du sexe est une pratique criminelle, où l’on transporte illégalement des femmes ( qui d’ailleurs n’ont pas le choix ) d’europe de l’est… Bon, autant vous dire que dans 99.99% des cas, ce sont des personnes consentantes et qui travaillent légalement.

Les mots ne comptent pas

Appelés une escort une p**e, ou même une prostituée, ça décrédibilise et ça rabaisse la personne. Parce Que depuis qu’ils existent, ces mots ont une connotations négatives, c’est pourquoi on à inventé le terme “travailleuse du sexe”. Voilà comment résoudre ce souci simplement.

Les travailleurs du sexe sont des criminels

C’est tout l’inverse. Comme à la banque, on refuse ceux qui font du blanchiment d’argent ou autre. Même les plateformes de rencontre, type escort, encouragent voire forcent les prestataires à déclarer leurs revenus. Et pour le reste… Inutile de dire qu’il est idiot de penser que les travailleurs du sexe sont forcément drogué, ont faire de la prison etc… Ils/elles n’acceptent même pas les clients trop ivre ou sous drogue.

Les travailleurs du sexe sont… des femmes.

Alors oui, il y a plus de femmes. Mais il y a aussi des hommes. Et pas 1 homme pour 100 femmes non… C’est plutôt 1 homme pour 5 femmes, ce qui fait 20% ( selon les études les plus récentes ).

Les gens de l’industrie du sexe ne sont pas normaux.

En France, le travail du sexe est très peu reconnu. Mais il existe des façons de monétiser ce travail : l’escorting, onlyfan etc… Mais en fait, ce sont des gens normaux : une famille, des amis… Rien de bien différent d’un employé classique en fait.

Le travail du sexe est illégal

Il est illégal d’en faire la promotion, d’en parler. Mais dans la plupart des pays, c’est légal de faire appel aux services d’escort girl. Par contre, le proxénétisme, le travail “de rue” lui est interdit.

Les personnes de l’industrie sont célibataires

Non. Elles peuvent l’être, tout comme elles peuvent être mariés, dans une relation libre, un père, une mère, grand parents, séparés, divorcés… Bref, ça les regarde, eux et leurs partenaires.

Les lois aident les travailleurs du sexe

Même si récemment, elles commencent à progresser, on est toujours très loin d’une aide totale. Elles n’offrent pas du tout une protection complète aux travailleurs du sexe. On peut quand même porter plainte contre un client violent, pourtant, beaucoup de ces gens sont laissés vulnérables et se font criminaliser pour leur travail. Entrer dans un commissariat et parler devant des gens qui vous considèrent comme faisant quelque chose d’illégal, c’est réellement horrible.

Les travailleurs du sexe devrait être traités différemment

Pour beaucoup, c’est simplement un métier pour payer le loyer et vivre normalement. Donc il n’y a rien de différent par rapport à vous. Le respect est la courtoisie sont d’actualités pour tout le monde, même les travailleurs du sexe.

Ils sont tous des victimes

Dire que les travailleurs du sexe sont forcément des victimes, c’est réducteur, et surtout c’est faux. C’est un domaine extrêmement difficile, donc la décision d’y travailler est consciente, il ne faut pas induire que cette décision est faite sous pression. La plupart de ces gens ne se considèrent pas du tout comme des victimes.

Les “clients” sont seulement une petite partie de la population

Il n’y à pas de client spécifique. De plus en plus de gens, venant de plus en plus de milieux, utilisent les services de travailleurs du sexe. Avec Internet et l’escorting, il n’y a plus aucune barrière : n’importe qui peut rentrer dans ce cercle. Le choix de faire appel à ce type de service est de plus en plus populaire, en raison de l’augmentation du stress de notre environnement de vie : les longues heures assis au bureau, la vie banale, la difficulté à rencontrer des gens etc…

Ils n’utilisent pas de préservatifs / l’hygiène n’est pas top

Alors, c’est très insultant. Et pensez que ces gens, dont le corps est l’outil de travail, ne vont pas en prendre soin et le valoriser… C’est pas forcément très intelligent et rationnel. C’est tout l’inverse : le préservatif est obligatoire, et la douche avant rapport aussi. Leur santé est leur priorité numéro 1.

Le sexe n’est pas un travail

Le sexe n’est pas un travail

Il y a des horaires, des tarifs… On ne peut pas simplement dire que le sexe devrait être gratuit et ne rien coûter. Sinon, il n’y aurait aucun travailleur du sexe. Le client veut un service, et le travailleur du sexe fournit sa prestation de service, légalement et conformément à la demande du client. L’offre et la demande, comme dans toutes les industries existantes. Économiquement parlant, le sexe est un métier comme les autres.