Rentrez dans le quotidien d’une escorte

Vous avez des préjugés sur le métier d’escorte? Vous ne savez pas quel est le quotidien de toutes ces femmes qui travaillent dans le sexe? Alors, lisez cet article pour en apprendre plus!

femmes qui travaillent dans le sexe

Comme vous le savez très probablement, le métier d’escorte, c’est un peu comme le métier de mannequin. C’est une voie assez peu empruntée, qui se banalise aujourd’hui, car elle donne beaucoup d’avantages, tout en rassemblant certains inconvénients.

Ce qui est sûr, c’est que le monde des escort-girl est un monde à part, qui permet à ces belles femmes d’avoir un mode de vie totalement alternatif, et de vivre confortablement tout en faisant ce qu’elles aiment.

Évidemment, le métier d’escorte est encore un sujet “tabou” même s’il l’est de moins en moins. Ces femmes qui basculent dans ce monde sont parfois étudiantes, parfois des salariées qui veulent arrondir les fins de mois, parfois des curieuses…

Découvrez le quotidien de Marie, escorte-girl de 24 ans.

(Marie est un prénom pseudonyme)

Un sujet tabou?

Évidemment, lorsque vous annoncez à votre entourage que vous travaillez dans le milieu du sexe, que ce soit dans la pornographie ou dans les services sexuels directs en étant escort Caen, il y a des à priori.

Et c’est bien normal. Malheureusement, dans le cercle amical, cela peut passer, même si certains de vos amis pourraient trouver ça bizarre :

“Ah tu es une escorte girl? Mais ça veut dire que tu dois coucher avec des vieux à la peau fripés non?”

“Mais ce n’est basé que sur les relations sexuelles?”

Les clichés sont (très) nombreux, alors Marie les démonte. Elle pensait, elle aussi, qu’elle devrait coucher avec des personnes avec qui elle ne voulait pas… Mais force est de constater que ce n’est absolument pas ça, le métier d’escorte.

Elle peut choisir ses clients, en fonction de ses goûts, de ses préférences, et de ses disponibilités. Si elle ne veut pas travailler tel jour, alors elle n’a qu’à ne pas accepter de rendez-vous.

Malheureusement, elle n’en parle jamais à sa famille, sous peine de subir des réactions choquées.

Comment on en vient à devenir escorte?

Marie nous explique en fait qu’être escorte, ce n’est pas vraiment un “métier dont elle a rêvé”. Par contre, la promesse est alléchante : des rendez-vous avec des hommes, dans de magnifiques restaurants, pour gagner sa vie.

Forcément… Tout le monde ne dirait pas non. Très souvent, comme dans le parcours de Marie, des femmes minces très belles, disposant d’une plastique avantageuses, vont s’intéresser à ce métier pendant leurs études.

Forcément, entre vivre une vie ecclésiastique (une vie de moine) la journée, en révisant et en ne sortant pas trop, et le soir, aller dans des restaurants huppés, le contraste à de quoi donner envie.

Finalement, c’est un peu la promesse d’un niveau de vie plus haut, et d’une meilleure qualité de vie, qui pousse certaines femmes à franchir le cap.

C’est quoi la vraie clientèle d’une escorte?

Alors maintenant, est-ce que devenir une escorte ça signifie coucher avec des vieux hommes? Et bien, la réponse est non. La plupart des clients de Marie ont entre 35 et 40 ans.

D’après elle, ils ne cherchent pas vraiment la performance sexuelle, mais plutôt une certaine tendresse, une proximité, une douceur féminine. Ils veulent des massages, des câlins et sont gentils.

En général, elle refuse les plus jeunes, qui seront souvent les plus enclins à mal agir selon elle.

Petite remarque surprenante : 75 % des clients de Marie sont en couples, voir mariés pour certains. À bon entendeur…

Les clients, respectueux pour la plupart, trouvent le contact de Marie sur des annonces escortes sur le net, ou directement sur son site d’escorte indépendante. Dans tous les cas, ses conditions sont inscrites sur ces deux sites.

Elle nous dit qu’elle prend parfois un réel plaisir à assouvir les fantasmes de ces hommes, et qu’ils ne sont pas étranges pour un sou. En fait, pour décrire en un mot la clientèle typique d’une escorte girl, ce sont des hommes qui n’ont pas le temps pour une relation classique…

Mais qui veulent quand même avoir des rapports sexuels, ou simplement profiter de la présence d’une femme.

escorte indépendante

Comment ça se passe au niveau des collègues de travail?

On peut s’en douter, mais la carrière d’une escorte-girl est plutôt solitaire. Forcément, c’est un métier qui s’apparente à un freelance qui fournit des prestations de services, donc on parle de quelqu’un qui décide de son emploi du temps, et qui n’a pas de comptes à rendre.

On ne se lie pas facilement dans ce métier, car devenir escorte, c’est aussi travailler dans l’ombre. Mais elle a des amis, à qui elles parlent et avec qui elle sort fréquemment… Au moins, elles peuvent se parler de leurs journées de travail sans aucun problème!

Au niveau juridique et légal, ce n’est pas compliqué?

Bien sûr, cela va dépendre des pays. Mais commençons d’abord par la question de l’argent. Évidemment, les escorte girl, dont Marie, gagne très bien leur vie. Il n’y a pas vraiment de salaire, mais désormais, elle peut se permettre de ne pas travailler pendant une semaine si c’est son choix.

Tant qu’elle a une clientèle, c’est son choix qui compte. Pour ce qui est des taxes, prisent par les sites d’annonces d’escorte, il faut savoir qu’elles sont assez petites, avec des pourcentages qui diminuent selon la popularité d’une escorte, ou encore son score global (avis des clients).

Pour ce qui est du cadre légal, il faut savoir qu’en Suisse par exemple, le métier d’escorte est légal et est donc encadré par la loi. Vous ne risquez rien, et vous êtes protégé par un statut social.

Il existe aussi une association, la Strass (syndicat du travail sexuel) qui peut aider les escortes qui débutent, pour savoir ce qui est faisable ou non, comment déclarer leurs revenus, etc.

Comment se protéger?

Dans ce métier, la règle d’or selon Marie, c’est d’être lucide :

“On ne tombera pas sur Brad Pitt qui nous invitera au Ritz, mais plutôt sur des hommes au physique normal, qui vous invitent au Formule 1.

Pour les propositions de sexe sans protection, il faut refuser. Votre outil de travail, c’est votre corps, et il ne faut pas le rendre malade”.